J’aime peindre, je me sens confortable et à ma place dans cet univers. Je me considère une artiste dans la mesure où créer c’est oser être totalement soi-même, pour soi-même. C’est dans un processus de déprogrammation mentale et psychique que j’en suis arrivée à toucher à une source inépuisable. Je puisse mon inspiration, à l’écoute du vide qui se retrouve en silence en moi. 

Le contexte de mes œuvres est basé sur ma vie personnelle, donc émotive. Un rayon vertical juste, qui me permet de raconter avec subtilité mon histoire. Ma motivation est dans l’évolution de mon style, dans le dépassement de mes limites que je ne connais pas. La peinture est pour moi, un travail où j’accepte de me retrouver dans des sentiers inconnus. J’aime ce métier, le déteste parfois. S’il peut m’apporter harmonie, fluidité, des états incroyablement agréables à ressentir, il peut aussi me transporter dans un état de doute inconfortable et déstabilisant. 

Pour être artiste peintre, je crois qu’il faut par-dessus tout en être passionné. Puisque pour passer ses journées dans un atelier à toucher, retoucher et travailler sur une ligne, une courbe, une texture, une couleur… il faut  la ressentir cette envie, ce désir d’obtenir l’objectif recherché.

La création de mes œuvres me permet de densifier mon je, ma couleur. Lorsque je les termine, que je les signe, je sais qu’elles ne m’appartiennent plus, mon travail s’arrête là. C’est vos perceptions et votre imagination par la suite qui contribuent à faire poursuivre l’existence de mes créations.